Sébastien Chambres
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Je comprends mieux en lisant votre réponse d’une rare suffisance pourquoi votre collaboratrice a été à ce point discriminante. Je vous félicite pour votre longue expérience, mais nous avons préféré des gens sérieux.
Je remets mon avis initial, ainsi que votre réponse :
Mon avis de novembre 2020 :
“Un bien mauvais moment, déprimant et déstabilisant. Lors d'un premier entretien pour évaluer une situation de crédit pour l'achat d'un appartement en première acquisition, il m'a été dit :
- de manière insistante qu'il fallait préciser quand on était malade, et ce même si ça ne se voyait pas (je venais de dire que je n'étais pas malade).
- que de toute façon, mon problème était mon âge (j'ai 45 ans) - que mes revenus étaient suffisants, mais qu'intermittent du spectacle n'est pas un métier d'avenir, comme tous les métiers financés par le chômage
- que mon compagnon même s'il a un CDI ne gagnait pas assez
- que je pourrais revenir faire un point quand nous aurons des revenus supérieurs ou un apport plus élevé.
Finalement, en demandant quel pourraient-être des ambitions à la mesure de notre situation, j'ai obtenu une simulation avec un montant d'emprunt peu élevé et des assurances hors de prix. Un concurrent nous a proposé une bien meilleure offre, incomparable avec celle de Breizh Crédit, et au lieu de nous déverser toute cette série d'horreurs, nous a donné des exemples de personnes dans la même situation que nous qui ont pu obtenir un prêt immobilier pour l'achat de leur appartement. Le jour et la nuit.”
Votre réponse de janvier 2021 :
“ du propriétaire il y a 8 heures
Bonjour,
J'ai découvert votre commentaire par hasard car il a été laissé sur une page Google inactive que nous pensions avoir supprimée.
En réalité, nous n'avions simplement plus accès à cette page.
Pour revenir au fond de votre post, vous reprochez à ma collaboratrice, en juillet 2020 après le 1er confinement et avant le second dont la menace était déjà patente, d'avoir été prudente dans ses estimations du fait de votre statut d'intermittent du spectacle.
Vous lui reprochez également d'avoir apporté trop de précisions sur les conditions de l'assurance emprunteur.
Votre ressenti a été désastreux et je vous prie de bien vouloir nous en excuser car le but n'était pas de vous chagriner mais simplement d'appliquer les consignes formelles que j'ai données à mes collaboratrices sur les sujets à aborder lors d'un entretien "Budget d'Achat".
Ces consignes sont le fruit de ma longue expérience de Directeur commercial et Membre du Directoire d'un établissement spécialisé en crédits immobiliers et de mon expérience de courtier à BREST depuis plus de 15 ans.
Nous ne vendons pas du rêve, nous nous efforçons de tenir compte de la réalité du marché bancaire et de l'intérêt des clients.
En notre qualité de courtier en crédits, nous ne percevons une rémunération que si nous sommes mandatés par le client pour rechercher un financement et si le client accepte l'une des propositions que nous lui présentons.
Dès lors, maltraiter nos clients est tout à fait contre-productif. Par contre, éviter à un client de se fourvoyer dans un projet trop ambitieux ou prématuré me semble honorable.
Vous écrivez qu'un concurrent vous a proposé une meilleure offre. La question essentielle est de savoir si cette proposition commerciale a été confirmée par un établissement bancaire pour un projet immobilier concret.
La question subsidiaire est de savoir, dans l’hypothèse ou vous auriez bénéficié d'un financement beaucoup plus important que celui simulé par ma collaboratrice, comment vous faites face à vos échéances de remboursement avec des revenus amputés par la crise du COVID.
Je suis désolé que votre ressenti puisse avoir été négatif, mais je me félicite que mes consignes soient respectées par mes collaborateurs.
Naturellement, je suis à votre disposition pour en discuter au cours d'un RDV dans nos locaux.
Bien cordialement
Gérard LUMBRERAS
Associé unique et Président”